Le rôle du bouchon est primordial, il est le gardien de la qualité du vin. Le bouchage doit assurer une étanchéité parfaite au contenu de la bouteille. Le chêne liège qui fournit le liège pour les bouchons a une croissance très lente, et le syndicat des bouchonniers de champagne précise que ce n’est qu’à partir de 35/40 ans que l’on obtiendra du liège propre à la fabrication du bouchon. Le bouchon de liège n’est pas obligatoire, mais il est toujours utilisé en Champagne sauf pour certaines petites exceptions.
Avant d'être mis sur les bouteilles, les bouchons de vins pétillants et donc de Champagne, ont une forme parfaitement cylindrique, comme un bouchon de bouteille de vin. Il est en revanche composé de liège naturel plus dur pour empêcher les gaz contenus dans la bouteille de se libérer. On dit que c'est du liège « mince ». Il présente une très forte densité, ce qui permettra de résister à la pression dégagée par le vin de Champagne. Pour leur assurer une bonne résistance, leur diamètre initial doit être de 31 mm, soit 13 mm de plus que le diamètre du col interne d'une bouteille de champagne.
Aujourd’hui, le bouchon de Champagne est composé de 2 parties :
- Des « rondelles » en liège naturel, pour la partie qui sera en contact avec le vin
- Un « manche aggloméré », constituant le corps du bouchon
Ils sont par la suite ramollis pour pouvoir être compressés et enfoncés dans le goulot de la bouteille sur la moitié de leur longueur par la machine à embouteiller. Dernière étape : être écrasés en forme de champignon pour recevoir le muselet et résister à la pression. On dit que le bouchon juponne !